Malgré le vent de scepticisme qui s’est levé suite aux résultats des dernières élections américaines, le projet Artemis prend donc peu à peu forme, et à l’image de l’Europe la semaine dernière, le Canada a déjà formalisé sa participation au projet de station orbitale lunaire. Signé en décembre dernier, l’accord entre la NASA et l’agence spatiale canadienne (CSA) confie aux voisins des Etats-Unis le développement du Canadarm 3, le successeur du modèle déjà en place sur l’ISS, un bras robotique nouvelle génération qui permettra notamment l’assemblage des modules ajoutés en 2026.
Pour rappel, la LOP-G sera en effet dans un premier temps composée de deux modules: le PPE, qui assure l’énergie et la propulsion de la Gateway, ainsi que le module d’habitation HALO, développé par l’entreprise américaine Northrop Grumman pour accueillir jusqu’à quatre astronautes pendant 30 jours.