Cette situation, en dehors, de l’impact sur l’outillage en orbite, devient un problème pour accéder à l’espace. Une telle pollution peu s’expliquer par le manque de restrictions réelles dans les traités internationaux concernant la gestion du territoire spatial. La croissance du marché spatial est attendue à 485 milliards de dollars pour 2028, et si rien n’est fait l’impact à long terme sera colossal.
La France a néanmoins décidé de réglementer en imposant un cahier des charges afin de contrôler l’impact des entreprises nationales. Ainsi, des solutions comme le guidage à distance sont mises en place permettant l’évacuation vers un espace attribué aux satellites obsolètes, hors des trajectoires empruntées par ceux encore actifs. On appelle ça une orbite cimetière.
Le Royaume-Uni quand à lui investit massivement en proposant des subventions à des entreprises proposant des solutions pour aider à faire le ménage. Comme par exemple la cartographie des débris, la différenciation entre satellites actif et caduque, ou encore l’élaboration d’un robot éboueur.
L’ESA quand à elle va prochainement financer une mission test d’un appareil qui devrait ramener de gros résidus d’objets dans l’atmosphère pour les désintégrer.
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